1 DAY 1 PRODUCT
Le e-commerce est perpétuellement soumis à de nouvelles tendances, mais la fin d’année est le meilleur moment pour pouvoir les analyser de près. Par exemple, si des sites comme 1 Day 1 Product pratiquent des réductions chocs de façon très régulière, d’autres concentrent ces dernières de façon plus ponctuelle mais très intense, comme pour le Black Friday, qui nous vient tout droit des États-Unis. Sans compter la période des fêtes de fin d’année, avec Noël qui invite à chacun à acheter plus mais aussi à commander en avance pour être certain d’être prêt le jour J, mais aussi le nouvel an qui amène son lot de préparatifs…
Mais quelle est cette population qui se jette ainsi sur les réductions ponctuelles savamment orchestrées ? Des études ont été faites, entre un sondage du CSA et une étude Idealo, pour observer les tendances. On apprend notamment l’inégale répartition entre les hommes et les femmes pour les achats en ligne, alors que cette tendance se rééquilibre pour le Black Friday. Ainsi les hommes sont 61% face à 39% de femmes à acheter en ligne en temps normal, alors qu’ils ne sont plus que 54% contre 46% au moment du Black Friday, ce que certains analystes voient comme le signe du début des préparations de Noël. Ce qui change également, c’est la manière dont ces achats sont commandés : alors qu’en temps normal, seuls 32% des achats sont réalisés via mobiles, ils augmentent considérablement pour cette période, atteignant les 44%. C’est sans doute lié au côté « express » des promotions, qui motivent des achats rapides après une consultation tout aussi rapide, ce que le mobile favorise : les gens pourraient avoir trop peur d’attendre de rentrer chez eux et s’installer à leur ordinateur pour acheter, courant ainsi le risque de rater les promotions. Par contre, ce qui ne change pas, c’est autant les horaires d’achat, très classiques (des pics en fin de journée, et notamment entre 18 heures et 22 heures) et tranches d’âge des acheteurs : la tranche dominante est toujours celle des 25 à 44 ans, représentant 48% de la totalité des acheteurs.
Dès lors, on peut se demander sur quels produits portent le plus ces réductions, ainsi que les choix des consommateurs. Lors du Black Friday, on note une demande particulièrement plus intense envers les produits high-techs, sans doute à cause de leurs prix d’origine. Appareils photos numériques, ordinateurs, télévisions, smartphones, enceintes, consoles de jeu vidéo… Certaines personnes attendent même spécifiquement cette période de l’année pour acheter ce genre de produits, tant les économies peuvent s’avérer rentables. Néanmoins, il convient de minimiser les réductions possibles, en France notamment, qui n’ont que très, très rarement à voir avec les colossales réductions annoncées dans certaines campagnes. Pour tous ces produits très recherchés, on peut espérer des réductions maximales autour des -30%, mais ce sont des cas rares, et les réductions moyennes tournent dans les faits plus autour des -15%. D’autant plus que certains consommateurs font exprès de gonfler un peu les prix avant de Black Friday, dans le but d’afficher des réductions plus importantes le jour-même. Il faut donc faire très attention entre les nombreux effets d’annonces mis en place et la réalité, et se préparer une liste spécifique de ce que l’on souhaite. Ou alors, on peut également envisager de se tourner vers des produits moins chers et toujours novateurs : 1 Day 1 Product, par exemple, annonce des réductions importantes de manière très régulière sur des articles très variés.
Pourtant, la Fevad estime que d’ici 2020, une vente sur deux se fera sur mobile. Un chiffre étonnant, qui va impliquer un changement important de notre façon de consommer et va réclamer des travaux considérables en matière de cybersécurité : il suffirait d’un scandale important, d’un vol majeur de données bancaires via téléphone portable pour mettre à mal toute une partie du secteur. Des considérations dont le e-commerce ne semble pas se soucier, y voyant là l’affaire du monde de la téléphonie et préférant continuer à suivre les nouvelles tendances du marché, voire de les importer : c’est après tout au e-commerce que l’on doit l’arrivée du Black Friday et du Cyber Monday en France et dans les magasins traditionnels, le transfert s’étant fait par les grands distributeurs américains. Une habitude rapidement suivie par des sites plus petit, quoique certains comme 1 Day 1 Product avaient déjà l’habitude des soldes chocs et des annonces basées sur une importante réduction des prix. Les marques procèdent donc à une adaptation de plus en plus fine des nouvelles manières de consommer, tandis que les plateformes de vente et de paiement s’installent un peu partout, depuis l’ordinateur jusqu’aux téléphones et aux tablettes, dans un monde de plus en plus connecté. C’est ce qu’on appelle une évolution en synergie, où chaque nouvelle arrivée d’acteurs sur ce marché ou chaque nouveau comportement impose de se transformer en fonction. Le monde du Web va très vite et peut se révéler impitoyable, s’intéresser à ses évolutions est donc primordial, et plus aucun commercial ne peut négliger l’importance d’Internet dans la vente et la communication commerciale. De manière certaine, le e-commerce est un acteur avec lequel il faudra compter dans l’avenir, et la France semble bien décidé à se positionner efficacement sur ce créneau. Seul augure défavorable, la vitesse est synonyme de fragilité, et la moindre crise suffisamment importante ou attaque de taille à la e-réputation pourrait causer des dégâts qui se répercuteraient sur tout le secteur.
Le e-commerce quand vient le Black Friday
Pour rappel, le Black Friday est un terme marketing en provenance des États-Unis, ayant lieu au lendemain du repas de Thanksgiving et annonçant le début de la période des achats de fin d’année. Et comme toute opération marketing, elle permet aux commerçants de proposer d’énormes réductions, permettant de faire des achats à des coûts très inférieurs. Elle attire donc énormément de monde, ce qui lui vaut ce nom, « Black Friday », traduit par « Vendredi Noir » et même parfois « Vendredi Fou ». Le Black Friday est suivi du Cyber Monday, un terme qui identifie le lundi suivant, où les ventes en ligne augmentent de façon nettes et qui a donc conduit à des réductions semblables cette journée. Or, depuis quelques années, ces deux « fêtes » marketing ont largement été importées en France par des grandes enseignes. Une démarche qui a payé : en 2016, 735 millions d’euros ont été dépensé entre ces deux dates, et ce rien qu’en France. Tous les indicateurs sont au vert pour cette période, les achats augmentent, les recherches pour de futurs achats augmentent, les Français considèrent désormais l’événement comme important, tant et si bien que même les sites comme 1 Day 1 Product, pourtant coutumier des réductions, adopte une politique particulière à la venue des achats de Noël, et comme stratégiquement avant le Black Friday.Mais quelle est cette population qui se jette ainsi sur les réductions ponctuelles savamment orchestrées ? Des études ont été faites, entre un sondage du CSA et une étude Idealo, pour observer les tendances. On apprend notamment l’inégale répartition entre les hommes et les femmes pour les achats en ligne, alors que cette tendance se rééquilibre pour le Black Friday. Ainsi les hommes sont 61% face à 39% de femmes à acheter en ligne en temps normal, alors qu’ils ne sont plus que 54% contre 46% au moment du Black Friday, ce que certains analystes voient comme le signe du début des préparations de Noël. Ce qui change également, c’est la manière dont ces achats sont commandés : alors qu’en temps normal, seuls 32% des achats sont réalisés via mobiles, ils augmentent considérablement pour cette période, atteignant les 44%. C’est sans doute lié au côté « express » des promotions, qui motivent des achats rapides après une consultation tout aussi rapide, ce que le mobile favorise : les gens pourraient avoir trop peur d’attendre de rentrer chez eux et s’installer à leur ordinateur pour acheter, courant ainsi le risque de rater les promotions. Par contre, ce qui ne change pas, c’est autant les horaires d’achat, très classiques (des pics en fin de journée, et notamment entre 18 heures et 22 heures) et tranches d’âge des acheteurs : la tranche dominante est toujours celle des 25 à 44 ans, représentant 48% de la totalité des acheteurs.
Dès lors, on peut se demander sur quels produits portent le plus ces réductions, ainsi que les choix des consommateurs. Lors du Black Friday, on note une demande particulièrement plus intense envers les produits high-techs, sans doute à cause de leurs prix d’origine. Appareils photos numériques, ordinateurs, télévisions, smartphones, enceintes, consoles de jeu vidéo… Certaines personnes attendent même spécifiquement cette période de l’année pour acheter ce genre de produits, tant les économies peuvent s’avérer rentables. Néanmoins, il convient de minimiser les réductions possibles, en France notamment, qui n’ont que très, très rarement à voir avec les colossales réductions annoncées dans certaines campagnes. Pour tous ces produits très recherchés, on peut espérer des réductions maximales autour des -30%, mais ce sont des cas rares, et les réductions moyennes tournent dans les faits plus autour des -15%. D’autant plus que certains consommateurs font exprès de gonfler un peu les prix avant de Black Friday, dans le but d’afficher des réductions plus importantes le jour-même. Il faut donc faire très attention entre les nombreux effets d’annonces mis en place et la réalité, et se préparer une liste spécifique de ce que l’on souhaite. Ou alors, on peut également envisager de se tourner vers des produits moins chers et toujours novateurs : 1 Day 1 Product, par exemple, annonce des réductions importantes de manière très régulière sur des articles très variés.
Le e-commerce, une valeur qui demeure sûre en France
La Fédération des Entreprises de Vente À Distance (la Fevad) est formelle : plus de 16% de progression du chiffre d’affaire au troisième trimestre en 2017, avec un montant total avoisinant les 20 milliards d’euros. Les soldes de juillet ont fait énormément de bien au marché, tout laisse donc penser que la fin d’année produira également une hausse considérable, avec la combinaison du Black Friday, de Noël et de la nouvelle année (souvent jugée comme un excellent moment pour démarrer de nouveaux projets). Il faut dire que l’internaute consomme aisément : 8 internautes sur 10 auraient déjà effectué un achat en ligne, ce qui représenterait près de 2 millions de cyberacheteurs supplémentaires par rapport à l’année passée. De nombreux facteurs sont à prendre en compte pour expliquer cette hausse, le sujet est complexe mais il mérite qu’on s’y intéresse. Par exemple, on découvre que si le panier moyen baisse, le nombre de transactions serait en hausse constante : en clair, les gens achètent plus et plus souvent, mais moins de choses à la fois. Une évolution des comportements que l’on peut résolument mettre en parallèle avec les frais de ports, qui se font de plus en plus souvent gratuits, ou gratuits à partir d’un montant de moins en moins élevé. Cela permet de moins réfléchir avant l’achat, de se permettre de payer plus facilement car le montant final devient de plus en plus proche de celui qui a attiré notre regard. Une évolution qui révèle plusieurs enjeux : d’abord, l’enjeu des transporteurs, qui deviennent le nerf de la guerre dans la conquête du marché par le e-commerce. Les points de livraison se sont multipliés, y compris dans les boutiques sans rapport initial avec le e-commerce, qui ont vu là une occasion de se développer d’une autre manière. Choisir les meilleurs transporteurs est le facteur qui permettra de faire la différence, ce que le site de e-commerce a bien compris. Mais aussi, l’enjeu du mobile et des téléphones portables, qui poussent les gens à consommer toujours plus facilement, plus rapidement. Seul bémol de cette dimension du e-commerce, qui affectent les vendeurs mais ne devraient concerner que les constructeurs, c’est la sécurité des paiements en ligne via téléphone, qui freine nombre de consommateurs.Pourtant, la Fevad estime que d’ici 2020, une vente sur deux se fera sur mobile. Un chiffre étonnant, qui va impliquer un changement important de notre façon de consommer et va réclamer des travaux considérables en matière de cybersécurité : il suffirait d’un scandale important, d’un vol majeur de données bancaires via téléphone portable pour mettre à mal toute une partie du secteur. Des considérations dont le e-commerce ne semble pas se soucier, y voyant là l’affaire du monde de la téléphonie et préférant continuer à suivre les nouvelles tendances du marché, voire de les importer : c’est après tout au e-commerce que l’on doit l’arrivée du Black Friday et du Cyber Monday en France et dans les magasins traditionnels, le transfert s’étant fait par les grands distributeurs américains. Une habitude rapidement suivie par des sites plus petit, quoique certains comme 1 Day 1 Product avaient déjà l’habitude des soldes chocs et des annonces basées sur une importante réduction des prix. Les marques procèdent donc à une adaptation de plus en plus fine des nouvelles manières de consommer, tandis que les plateformes de vente et de paiement s’installent un peu partout, depuis l’ordinateur jusqu’aux téléphones et aux tablettes, dans un monde de plus en plus connecté. C’est ce qu’on appelle une évolution en synergie, où chaque nouvelle arrivée d’acteurs sur ce marché ou chaque nouveau comportement impose de se transformer en fonction. Le monde du Web va très vite et peut se révéler impitoyable, s’intéresser à ses évolutions est donc primordial, et plus aucun commercial ne peut négliger l’importance d’Internet dans la vente et la communication commerciale. De manière certaine, le e-commerce est un acteur avec lequel il faudra compter dans l’avenir, et la France semble bien décidé à se positionner efficacement sur ce créneau. Seul augure défavorable, la vitesse est synonyme de fragilité, et la moindre crise suffisamment importante ou attaque de taille à la e-réputation pourrait causer des dégâts qui se répercuteraient sur tout le secteur.